Humidité et manque d'aération, quels risques dans un logement ? - 15/04/2025

Habiter un logement trop humide et mal ventilé peut avoir de multiples conséquences : problèmes de santé, mais aussi factures énergétiques excessives ou apparition de désordres sur le bâti.

Un problème sanitaire majeur

On l’oublie souvent, mais une qualité de l’air intérieur médiocre (QAI) peut occasionner d’importants problèmes de santé. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) estime ainsi que les problèmes de QAI sont à l’origine de 31 000 nouveaux malades et de 20 000 décès prématurés par an. La présence de différents polluants ou d’une humidité excessive influence la qualité de l’air. L’excès d’humidité dans une habitation peut aussi engendrer l’apparition de moisissures et d’autres champignons sur les murs ou les matériaux en bois. Ces champignons peuvent provoquer une gêne respiratoire ou olfactive, voire des crises d’asthme et des maux de tête.

Des désordres sur le bâti

Un logement humide est de plus difficile à chauffer. Il est ainsi courant que les factures énergétiques d’une habitation trop humide s’envolent sans pour autant que les occupants aient une sensation de chaleur ou de confort. Enfin, l’humidité peut être à l’origine de désordres sur le bâti. Elle peut par exemple fragiliser les murs. Le manque d’aération et l’humidité peuvent aussi favoriser l’apparition et le développement du mérule ou de termites qui peuvent gravement endommager un bâtiment. Il est donc essentiel de remédier aux problèmes d’humidité et de ventilation dans un bien immobilier. Faire appel à un professionnel pour obtenir un diagnostic comme le DPE permet à un propriétaire de connaître les actions à envisager. En cas de suspicion de présence de mérule ou d’insectes xylophages, l’intervention d’un diagnostiqueur vous permettra également d’agir vite.


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